Vers la fin des ventes de véhicules thermiques légers pour 2035 ?
L’Union Européenne veut accélérer sa transition écologique pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Parmi les grandes mesures phare, on retrouve la limitation des émissions de CO2 notamment par la volonté d’en finir avec les véhicules Diesel et Essence.
C’est ainsi qu’en Juin dernier, le parlement européen a voté le projet de loi interdisant la vente de véhicules thermiques légers neufs dès 2035.
On sait qu’en 2015, les Accords de Paris ont prévus d’atteindre la neutralité carbone d’ici en Europe d’ici 2050. Pour réaliser cela, il faut miser sur la généralisation de la voiture électrique. On sait que les transports à eux seuls représentent 30% des émissions de C02 dans le monde.
Ainsi, l’Union Européenne a fixé pour objectif un secteur automobile zéro émission d’ici 2035. Pour y parvenir, il y aura plusieurs paliers : un premier dès 2025 (soit dans trois ans) avec une baisse des émissions de 15% en comparaison avec l’année 2021 ; le second d’ici 2030 pour 55% et le troisième d’ici 2035 pour 100%. Il s’agit d’un projet ambitieux mais nécessaire.
Aujourd’hui, le 100% électrique suscite toujours plus d’intérêt chez les conducteurs. On compte de nombreux avantages comme une conduite propre, une rentabilité à l’usage, un confort inégalé au volant et des modèles toujours plus performants.
L’État essaye de pousser dans ce sens en proposant un bonus écologique, des primes à la conversion, des subventions pour l’installation de bornes de recharge, etc.
On note le fort accroissement des zones dites « à faible émission » interdisant l’accès aux véhicules thermiques légers dans les centres-villes et agglomérations ayant plus de 150 000 habitants.
On considère que durant tout son cycle de vie, un véhicule électrique rejette 5 fois moins de C02 que son modèle équivalent thermique. Si le véhicule est 100% électrique il ne rejette rien. Mais à contrario, la production de leurs batteries en Asie, l’acheminement en Europe ainsi que la construction et le recyclage en fin de vie produisent toujours des gaz à effet de serre.
L’urgence climatique est bien réelle, il est donc impératif de respecter les objectifs fixés par l’Union Européenne.