Une période noire pour la Planète… mais pas que !

Désertification, appauvrissement des ressources naturelles de la Terre, dérèglement climatique, biodiversité en danger… Le constat posé par les associations de l’environnement et les ONG (dont l’OMPE) est sévère mais bien réel. Cela fait bien longtemps que l’Homme est entré dans une période noire en matière d’environnement. Nous le constatons quotidiennement et les articles de notre blog sont le reflet de ces problématiques pour lesquelles l’OMPE se bat depuis 2013. Pour autant, tout n’est pas tout noir ni tout blanc. Adoption de nouvelles mesures de protection animale, reforestation, énergies renouvelables… L’Homme parvient parfois à agir et à ne pas regarder ailleurs alors que la maison brûle !

Des mesures de préservation des animaux qui commencent à porter leurs fruits

Le Kiwi de Mantell et le Kiwi Okarito sont des espèces d’oiseaux originaires de Nouvelle-Zélande qui ont vu leur population fondre comme neige au soleil. Le Kiwi de Mantell, notamment, a perdu près de 90 % de sa population depuis le début du XXème siècle ! Le sauvetage de ces 2 espèces a commencé à partir de 1995 via le recueillement et l’élevage de kiwis peu à peu réintroduits dans leur milieu naturel. S’en est suivi un repeuplement de plusieurs régions de Nouvelle-Zélande où les kiwis avaient disparu. Aujourd’hui, les effectifs de l’espèce sont encourageants : la population de Kiwi de Mantell augmente d’environ 2 % chaque année.

Mais les Kiwis ne sont pas les seuls a avoir fait l’objet de mesures de protection qui ont fini par payer. La population de baleine grise, par exemple, compte aujourd’hui 23 000 individus dont la grande majorité avait disparu en raison de la chasse baleinière et de l’industrie pétrolière. Les baleines semblent reprendre du poil de la bête : la population des baleines grises occidentales augmente de 3 à 4 % par an.

D’autres chiffres sont encourageants :

• + 52 000 individus pour le lion de mer de Steller entre 1979 et aujourd’hui ;
• 20 000 individus de rhinocéros blanc alors que cette espèce avait quasiment disparu d’Afrique australe ;
• 1600 individus de tamarins lions dorés aujourd’hui contre moins de 300 début 1970.

Le rythme de la déforestation tend à diminuer au niveau mondial

Même si nous sommes loin d’atteindre des chiffres satisfaisants pour ne pas porter atteinte à l’environnement, le rythme de la déforestation semble diminuer. Selon une étude de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), le rythme a ralenti de plus de 50 % entre 1990 et 2015. Une légère embellie mais il reste bien des progrès à accomplir… Cette évolution observée positive s’accompagne de mesures de reforestation à travers le monde. Ainsi, depuis 1990, 110 millions d’hectares de forêts ont été plantés. En janvier 2018, la Chine annonçait la plantation de 6,66 millions d’hectares de forêt en 2018 pour faire face à la pollution atmosphérique, à l’avancée de l’industrialisation et de l’urbanisation.

Des Pôles mieux protégés

Le continent Antarctique est protégé par le Protocole de Madrid, signé en 1991. Ainsi, il est considéré comme une « réserve naturelle consacrée à la paix et la science » où est interdit pendant 50 ans toute activité relative aux ressources minérales. En 2016, un accord est venu protéger un peu plus l’Antarctique en délimitant plus de 1,5 million de km², constitués de réserves marines protégées. L’océan Arctique, quant à lui, est protégé pour 16 ans de la pêche industrielle depuis 2017. Un accord qui devrait se renouveler automatiquement tous les 5 ans.