Le Félicity Ace : touché… coulé !

Le 16 Février 2022, un feu s’est déclenché à bord du navire marchand Felicity Ace au large de l’archipel Portugais des Açores. Les 22 membres d’équipage avaient pu être rapidement secourus, le navire quant à lui avait été laissé à la dérive au milieu de l’Atlantique avec près de 4 000 véhicules du groupe Volkswagen qu’il devait transporter de l’Allemagne jusqu’aux Etats-Unis.

Dans les jours qui ont suivi, l’incendie a continué de se propager à bord de ce navire d’environ 200 mètres de long. Des batteries au lithium seraient à l’origine du sinistre, selon plusieurs médias, mais l’information n’a pas été confirmée.

Les équipes d’intervention ont mis du temps à intervenir sur l’incendie à cause des conditions météorologiques défavorables et des de fortes vagues.

Le 24 février 2022, l’opération de remorquage devait débuter dans une zone avec plus de 3 000 mètres de profondeur. Malheureusement le navire a perdu en stabilité, s’est renversé à tribord et a coulé à environ 400 kilomètres des Açores.

Selon un porte-parole de la compagnie maritime Mitsui OSK Lines Ltd, des engins de sauvetage et bateaux remorqueurs sont toujours sur les lieux pour surveiller la situation.

Pour le groupe Volkswagen qui ne s’est pas encore exprimé, le pire des scénarios s’est réalisé. Il ne pourra malheureusement pas récupérer une partie des véhicules, les remettre à neuf et remplacer les pièces défectueuses.

A bord du navire se trouvaient des milliers de véhicules du groupe Volkswagen :

1 100 Porsches

189 Bentley

1 900 modèles d’Audi

500 Volkswagen (Golf GTI, Golf R, ID.4)

85 Lamborghini (Urus, Huracán & Aventador)

Selon la firme Russell Group spécialisée en évaluation de risques et de dommages, le Felicity Ace transportait des véhicules totalisant 401 millions $US. Volkswagen serait le constructeur le plus affecté avec une perte estimée au minimum de 155 millions $US.

Sur le lieu du naufrage, il est possible d’apercevoir « des débris et résidus huileux » qui font l’objet d’une surveillance, a précisé la marine portugaise, ajoutant qu’elle devait envoyer sur place des plongeurs munis notamment de barrières de rétention antipollution. Un avion militaire doit également surveiller l’évolution de la situation.