La radioactivité

La radioactivité est un phénomène naturel qui nait au cœur de l’atome. Dans le noyau instable d’un atome radioactif, il existe un surplus d’énergie qui conduit à une désintégration de l’atome en un autre atome en émettant simultanément des particules de matières (électrons, noyaux d’hélium, neutrons, etc) et de l’énergie (photons, énergie cinétique).

Deux atomes peuvent avoir un même nombre de protons et un nombre différent de neutrons, on les appelle isotopes. Certains d’entre eux ont un noyau instable et sont donc radioactifs.

Ils peuvent devenir radioactifs à cause d’un trop grand nombre de particules, ou d’un écart trop important entre les protons et neutrons ou encore d’un trop plein d’énergie.

C’est pourquoi, le noyau d’un atome instable corrige naturellement ces anomalies en se désintégrant et en émettant des rayonnements afin de devenir stable.

L’Homme est régulièrement exposé à des rayons radioactifs naturels provenant de l’Espace et de la Terre. Celle-ci émet 54% en uranium et thorium et 11% en rayons cosmiques, représentants à eux seuls 65% des radiations que l’homme reçoit par an.

Une seconde source de radioactivité artificielle provient quant à elle des rayonnements émis par les appareils électroménagers soit 4 % ou bien des radiographies médicales soit 25%.

Les centrales nucléaires appartiennent à ces sources radioactives avec un taux n’excédant pas les 0,01% de l’ensemble des radiations que nous recevons chaque année.

Il existe 3 types de rayonnements radioactifs : α (alpha), qu’une feuille de papier peut arrêter ; β (bêta), qu’une feuille d’aluminium peut arrêter ; γ (gamma), pour lequel il faut une forte épaisseur de plomb ou de béton pour l’arrêter.

La radioactivité correspond a u nombre d’atomes radioactifs qui se transforment par seconde et se mesure en Becquerel (Bq).

Ces trois rayonnements peuvent être dangereux pour la santé mais tout dépend de leur intensité et du degré d’exposition.

L’impact de la radioactivité peut avoir sur notre santé est appelé « dose » et se mesure en millisievert (mSv). La « dose » annuelle moyenne en France correspond à 2,4 mSv. L’industrie électronucléaire rejette une dose minime de 0,001 mSv par an et par centrale.