La migration des espèces marines

Selon des études, la hausse des températures des océans pousserait des milliers d’espèces à s’éloigner des eaux équatoriales. Au cours des cinquante dernières années, la biodiversité marine se serait stabilisée ou aurait décliné dans les eaux dépassant les 20 °C.

On compte environ huit millions d’espèces animales et végétales sur Terre, parmi elle, plus d’un million seraient menacées d’extinction.

La biodiversité n’est pas uniquement en diminution, elle est aussi en plein changement de part les activités humaines et le réchauffement climatique.

Les études montrent également que dans les régions situées autour de l’équateur, l’environnement est devenu trop inhospitalier pour certaines espèces à cause du réchauffement des océans.

Les scientifiques ont pu observer une nette diminution de certaines espèces pélagiques, c’est-à-dire, vivant dans les eaux proches de la surface tels que le hareng, la sardine, l’anchois, le maquereau, le thon, …

Contrairement aux espèces benthique, liées au plancher marin telles que les coraux, les huîtres et les algues qui quant à elles, n’ont montré aucun déclin.

La différence entre les deux est que l’espèce benthique ne peut se déplacer que durant leur stade de vie flottant. Leurs déplacements se font donc entre les générations. L’espèce pélagique peut se déplacer avec les masses d’eau tout au long de leur vie.  

En effet, si la diversité a diminué autour de l’équateur, les espèces n’ont pas totalement disparues. Elles se sont plutôt déplacées plus au nord ou au sud, pour trouver des conditions plus appropriées. Les scientifiques appellent cela une extirpation, soit la perte d’une espèce à une échelle locale.