Grands Procès Environnementaux Mondiaux : il est temps de juger les politiques et multi-nationales !
En Septembre 2018, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avertissait des conséquences « désastreuses » sur l’environnement en cas d’inaction dans les 2 années qui viennent. Le dernier rapport publié par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) appelle également à faire plonger les émissions de CO2 de toute urgence. Si les scientifiques n’ont cessé d’alerter ces dernières années, trop peu de mouvements se sont formés à travers le monde pour agir concrètement. Selon Antonio Guterres, il manque un leadership ayant l’ambition de faire ce qu’il faut pour lutter contre le réchauffement climatique.
Gilles Lazzarini, environnementaliste français et président fondateur de l’OMPE (Organisation Mondiale pour la Protection de l’Environnement) depuis 2013, répond à l’appel du secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, et se positionne en tant que leadership pour lutter contre le réchauffement climatique. Fort de son expérience, de ses compétences et de ses connaissances sur l’environnement, Gilles Lazzarini souhaite impulser de nouveaux mouvements, à l’image de La Marche pour le climat, et a l’ambition de faire ce qui est nécessaire.
Faisant cause commune avec M. António Guterres pour « rompre avec la paralysie » et lutter contre le réchauffement climatique, Gilles Lazzarini lui demande donc de prendre en compte sa candidature au poste de futur Chef du climat mondial dont la planète a besoin de toute urgence. La mise en place des Grands Procès Environnementaux Mondiaux (GPEM) est la première action que Gilles Lazzarini compte mener rapidement, s’il obtenait ce prestigieux poste.
Grâce aux GPEM, les politiques et multi-nationales seront enfin jugés pour leur action contre le climat, les pollutions et la biodiversité !
Les Grands Procès Environnementaux Mondiaux (GPEM) : faire payer les pays et les sociétés pollueuses plutôt que les citoyens
On ne compte plus aujourd’hui les taxes, impôts et redevances imposés par les États sur les citoyens. En France, les taxes environnementales représentaient 65 milliards d’euros soit la 3ème source de recettes fiscales de l’État, après la TVA et l’impôt sur le revenu ! Mais cette fiscalité « écologique » exaspère de plus en plus les citoyens et fait craindre un ras-le-bol fiscal. Mais qu’en est-il des entreprises et des multi-nationales ?
Depuis des années, nous connaissons parfaitement les 50 entreprises les plus polluantes dans le monde. A elles seules, elles sont responsables de plus de 2,5 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2). Ce palmarès comprend notamment 16 entreprises américaines, 6 britanniques, 5 allemandes, 5 canadiennes et 6 françaises dont GDF Suez avec 157,9 millions de tonnes de CO2. Il est clair que ces multi-nationales ne fournissent pas suffisamment d’efforts pour lutter contre le changement climatique. Et pour cause : les États leur donnent le droit de polluer au détriment de la planète.
Seuils de pollution élastiques et trop élevés, exonération sur la taxe carbone, l’énergie ou les combustibles fossiles, délocalisation des entreprises pollueuses vers des pays pauvres et émergents… Les multi-nationales ne craignent rien et, pire encore, trouvent la parade pour polluer plus sans être pénalisées. Il est plus que temps que ces entreprises, et les pays qui encouragent leurs activités polluantes, prennent la mesure de leurs responsabilités face au réchauffement et aux dégâts environnementaux. A l’heure de ce moment décisif pour la planète « où nous pouvons encore éviter un changement climatique incontrôlable », l’OMPE souhaite mettre en place les Grands Procès Environnementaux Mondiaux pour faire payer les pays et les sociétés pollueuses. Pour Achim Steiner, administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), « le changement climatique avance plus vite que nous. Il ne faut pas qu’on laisse cette fenêtre d’opportunités se refermer. »
Les Grands Procès Environnementaux Mondiaux (GPEM) auront lieu tous les mois et devront juger politiques et multi-nationales pour leur action contre le climat, les pollutions et la biodiversité. Nous estimons simplement que les pollueurs du monde doivent payer et que rien ne changera s’ils ne mettent pas la main au portefeuille ou s’ils ne sont pas condamnés à mettre en place des actions adaptées pour réduire leurs impacts. Si la plupart des contentieux climatiques dans le monde n’ont pas abouti, ce ne sera pas le cas avec les Grands Procès Environnementaux Mondiaux (GPEM), totalement indépendants.
Pour faire connaître les GPEM, Gilles Lazzarini et l’OMPE comptent les faire mettre à l’ordre du jour de la prochaine COP24 qui aura lieu du 3 au 14 décembre 2018 à Katowice (Pologne). Une conférence que le GIEC considère comme l’une des plus importantes de son histoire…