L’air

L’air est l’un des facteurs déterminants de la vie sur Terre. Quotidiennement, tous les organismes dépendent de ce « cocktail atmosphérique », nos poumons filtrant en moyenne 15 kg d’air chaque jour. Au cours de son histoire, l’Homme a produit des matériaux considérés comme des polluants atmosphériques (fumées, vapeurs et particules). L’OMPE part du constat indiscutable que l’ère industrielle a provoqué une augmentation de CO2 (ou Dioxyde de Carbone) sans précédent à l’échelle planétaire, non seulement de part la quantité de polluants dans l’air, mais aussi de part la qualité de ce dernier.

Le constat : la pollution de l’air est partout !

La pollution dans l’air, due aux activités humaines, est omniprésente et les sources d’émission de CO2 sont d’origines multiples.

La pollution due aux émissions industrielles

Combustibles fossiles (pétrole, charbon, gazole, essence), polluants volatils et produits chimiques (acides, solvants)… Plus de 70 000 composés chimiques différents sont utilisés dans l’industrie, qui finissent, tôt ou tard, dans notre environnement et notre atmosphère. Beaucoup de ces polluants causent des dommages importants sur la santé. La pollution de l’air tue 3,3 millions de personnes par an selon une étude de l’institut Max Planck Allemagne de juillet 2016, soit plus que le HIV et le paludisme !

 

La pollution due aux émissions des véhicules à moteur et du trafic aérien

Ce type de pollution de l’air est particulièrement important dans les grandes concentrations urbaines, mais ses effets ne connaissent pas de frontières. Les principaux polluants sont les suivants : monoxyde de carbone, oxyde d’azote, oxyde de soufre, de plomb, les particules fines et l’ozone. 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne. Le CO ou Monoxyde de Carbone fait partie des principaux polluants engendrés par les avions. Il résulte de la combustion incomplète du kérosène, émis lorsque le moteur tourne au ralenti : stationnement et roulage au sol. La pollution liée au trafic aérien est bien trop souvent sous-estimée.

 

La pollution des ménages

Bien que contribuant moins à la pollution de l’air que les deux sources précédentes, les ménages y participent à travers l’utilisation d’aérosols, l’incinération des déchets ou l’utilisation d’insecticides.

La pollution « électronique »

Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’industrie des technologies de l’information et de la communication est responsable de 2 % des émissions de CO2 mondiales (serveurs, ordinateurs…). Ainsi, 1000 recherches sur Google polluent autant qu’un kilomètre en voiture !

 

L’incinération des déchets

Cela fait plusieurs décennies que le progrès est associé à la dégradation de l’environnement. Le signe du succès des villes est très souvent représenté par la présence de nombreuses usines. Nous savons que cela doit changer. Nous ne pouvons pas continuer à produire quotidiennement des milliers de tonnes de déchets aux quatre coins du monde, qui doivent être manipulés puis traités, avec la dépense d’énergie conséquente et la production de polluants que nous connaissons.
Nombreux sont les polluants dangereux pour l’environnement et la santé, qui sont rejetés dans l’atmosphère lors de l’incinération des déchets dans les décharges. Ainsi, l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) a montré qu’autour des usines ayant fonctionné dans les années 1980 et 1990, l’incidence de certains types de cancers dépassent de 7 à 23 % la valeur de référence (étude publiée en 2008 suite aux résultats d’une vaste étude épidémiologique). Pour mesurer les effets des incinérateurs fonctionnant aux normes d’aujourd’hui, il faudra attendre la fin d’une période de latence de 5 à 10 ans.

 

Les conséquences dramatiques de la pollution de l’air

L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère génère :

• Un déséquilibre dans les proportions gazeuses dont nous ne connaissons pour l’instant que certaines conséquences ;
• L’augmentation du fameux « effet de serre » et des pluies acides ;
• De nombreuses maladies sur les Hommes, les animaux et les plantes ;
• La fonte des glaces et le réchauffement climatique ;
• Un dérèglement mondial des biotopes, milieux de vie dans lequel les conditions écologiques sont homogènes et essentielles à la survie de certaines espèces animales et végétales ;
• L’augmentation du niveau des mers et des océans, impliquant des changements irréversibles sur la géographie de la Terre, car de nombreuses îles et zones côtières seront submergées. S’il est vrai que les océans absorbent actuellement beaucoup de CO2, ils seront bientôt saturés et ne pourront plus réguler la température atmosphérique. Chaque seconde, en capturant 800 kilos de CO2, la mer rend notre atmosphère plus saine. Les océans absorbent ainsi chaque année 25 milliards de kg de dioxyde de carbone.

 

Sans compter que les absorbeurs de CO2 naturels que sont les forêts et les forêts primaires (forêts originelles jamais exploitées ou influencées par l’homme) sont tous les jours réduits et détruits par l’homme. Il n’y a hélas aucun chiffre, ni aucune étude des conséquences sur les animaux et les plantes, ni sur les océans. Nous savons cependant que les feux de forêts sont à l’origine d’une pollution de l’air, de l’eau et des sols. Ainsi, les grands feux de 1997 en Indonésie, ont dégagé entre 810 et 2570 mégatonnes de CO2 soit entre 13 et 40 % des émissions annuelles mondiales de l’époque, le reste étant du monoxyde de carbone (CO) et du méthane (CH4). Aider ces absorbeurs naturels de CO2, que sont les forêts, les mers et les océans, semble donc être une des solutions envisageables pour rendre notre air plus respirable.

Les projets et solutions de l’OMPE : comment réduire la pollution de l’air ?

Les absorbeurs de CO2

C’est en suivant cette idée que l’OMPE propose la mise en place des Absorbeurs de CO2 et des Purificateurs d’Atmosphère Nettoyeurs de Particules (PANP). En plus de nous permettre de revenir à une proportion de CO2 (de CO et de méthane) raisonnable, cette solution ralentira immédiatement le réchauffement climatique.

L’OMPE propose de créer des absorbeurs de CO2 publics et privés, voire individuels, le but étant de rendre, dans un futur proche (2050-2075), chaque humain autonome en terme d’actions individuelles sur l’environnement, à savoir :

• Absorber seul autant de CO2 que de CO2 évacué ;
• Absorber seul autant de déchets que de déchets évacués ;
• Régénérer autant d’eau potable que d’eau potable utilisée ;
• Régénérer autant de plantes que de plantes consommées ;

Cette première action de l’OMPE sera complétée par 2 autres actions qui pourront être menées en même temps et de manière globale.

Action 1 : Arrêt du massacre des forêts

• Arrêt progressif des atteintes aux forêts (réhabilitation des Absorbeurs de CO2 naturels) et de leur exploitation (bois, plantations, constructions)
• Tractations rudes avec les gouvernements et les sociétés privées
• Mise en place d’un système Mondial de lutte contre les incendies avec création d’un pôle de centralisation des incendies (couplage avec les satellites météo et de la NASA, détection des incendies à la minute, envoi de drônadairs immédiats). Les budgets pompiers classiques (camions, outillages, salaires, risques humains, etc…) devront être remplacés par une robotisation massive de la défense incendie.

Action 2 : Arrêt progressif des énergies fossiles

L’OMPE gérera à terme les fonds de la Banque Mondiale pour la Protection de l’Environnement (BMPE) qui sanctionnera les pays trop utilisateurs d’énergies fossiles et qui récompensera les pays qui se tournent progressivement vers les énergies renouvelables. L’OMPE contrôlera de manière suivie les exploitations existantes d’énergies fossiles de manière à assurer leur bonne fermeture dans le temps.

D’autres idées encore fleurissent pour lutter contre cette pollution de l’air quotidienne car, « plus nous attendons pour prendre des décisions sur les émissions de dioxyde de carbone, plus le changement climatique sera irréversible » (Susan Salomon, National Oceanic and Atmospheric Administration).

Les actions pédagogiques dès l’école

La pollution atmosphérique, ses composants et ses facteurs ne sont pas nécessairement simples à assimiler pour nos enfants. Nous avons la responsabilité de les sensibiliser à la protection de l’air en mettant en place des stratégies d’intervention dans les établissements d’enseignement :

• Encourager les enfants à réduire la consommation d’électricité
• Promouvoir la consommation d’aliments biologiques ou non soumis à une utilisation intensive de produits chimiques
• Organiser des concours de chant, de poésie et de théâtre autour de l’environnement,
• Organiser des activités à l’occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone (le 16 septembre)
• Mener des campagnes de reboisement. En 2008, plus de 2 milliards d’arbres dans le monde avaient déjà été plantés (opération du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), initiée en novembre 2006).

Autant de « petites » solutions ingénieuses à imaginer, inventer, mettre en place…