Les feux dévastateurs au Canada
De nombreux feux de forêts sont survenus début Mai dans plusieurs régions Canadiennes, la nature devenant ainsi un brasier infernal.
Ceux-ci sont devenu incontrôlables et ont impliqué l’évacuation massive d’environ 30 000 personnes, des villages réduits en cendre, des installations pétrolières à l’arrêt, …
Parmi les 30 000 évacués, certains ont fuis avec leur véhicule ou camping-car, d’autres se sont réfugiés dans des terrains vagues ou des centres spécialement ouverts pour les accueillir.
Actuellement, 27 feux tentent encore d’être maitrisés, c’est le cas dans la Province de l’Alberta où plus de 122 000 hectares ont été brûlés.
Ces incendies ont un caractère « extrême » puisqu’ils sont difficiles à contrôler. Ils sont attisés par de fortes rafales de vent leur permettant de s’étendre sur de grandes surfaces en peu de temps, rendant presque impossible l’accès des services de secours qui n’arrivent pas à les approcher de par leur dangerosité.
Ces phénomènes sont principalement caractérisés par des flammes imposantes, une chaleur très importante, des vents très violents, de brusques changements d’intensité et de direction et habituellement, ne sont pas présents au mois de Mai mais plutôt en plein été.
La Première Ministre a indiqué que la province canadienne a connu un printemps très sec et qu’avec autant de petit bois, il ne suffisait que de quelques étincelles pour déclencher des incendies très effrayants. Elle a d’ailleurs déclenché l’état d’urgence.
De puis plusieurs années, le Canada est régulièrement frappé par des événements météorologiques extrêmes dont les caractéristiques se sont accrues à cause du réchauffement climatique.
On compte entre 600 et 700 pompiers de l’Alberta actuellement sur le terrain. Plusieurs centaines d’autres pompiers d’autres provinces sont également venu prêter main forte.
Les autorités espèrent qu’une baisse des températures ainsi que des précipitations viendront « aider » les combattants du feu qui luttent depuis plusieurs jours contre ces incendies ou tout du moins arriver à « contrôler et stabiliser » la situation.