Brûlante COP26
La 26ème édition de la COP soit la COP26 qui s’est tenu à Glasgow (Écosse) du 31 Octobre au 12 Novembre 2021 avait pour but d’unir et d’engager les pays présents dans diverses actions à long terme pour lutter contre le réchauffement climatique.
De ce 26ème sommet international d’où émanent de fortes valeurs positives, on observe cependant des comportements en totale contradiction avec celles-ci :
* L’hypocrisie de certains dirigeants via leurs déplacements en jets privés ;
* Acte de présence sans réelle volonté d’engagement sur le long terme ;
* Absences très remarquées comme les dirigeants Chinois, Russe ou Brésilien.
De nombreux enjeux tels quel le charbon, la déforestation et le méthane ont été évoqués, mais nous remarquons à nouveau une certaine « division » entre les pays participants :
* La « non-exploitation » des centrales à charbon, accord signé par plus de 90 pays, pour les plus pauvres une date butoir à 2040 a été fixée, mais pour d’autres gros consommateurs comme la Chine, Le Japon, l‘Inde ou les Etats-Unis ceux-ci refusent de s’engager ;
* Une centaine de pays se sont également engagé à arrêter la déforestation d’ici 2030 ;
* Une centaine de pays (totalisant 40% des émissions mondiales de méthane) se sont engagé eux aussi à les réduire drastiquement de 30% d’ici 2030. A l’inverse, de gros pollueurs comme la Chine, la Russie et l’Inde manquaient à l’appel.
Toutes ces promesses, jugées comme « creuses » par les jeunes et notamment par la militante suédoise Greta Thunberg, ont déclenché de nombreuses manifestations dans les rues de Glasgow dans l’espoir d’obtenir des actions concrètes des différents gouvernements !
Enfin, une mauvaise gestion logistique et d’organisation scellent le sort de cette décevante COP26, notamment par la mise en place de nombreuses restrictions empêchant un certain public « d’experts » de se rendre à la conférence.
Nous pouvons donc nous questionner sur la véracité d’une politique commune à tous les pays et également sur l’engagement personnel qui leur incombe dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ne faudrait-il pas plutôt laisser la parole à une population volontaire et déterminée souhaitant œuvrer pour le bien de notre planète ?