Technologies vertes ou propres : définition et enjeux
Le terme « technologie » est très peu souvent mis en corrélation avec la protection de l’environnement. En effet, le progrès technologique est souvent signe d’action humaine et donc de destruction ou de pollution. Fort heureusement, ce n’est pas toujours le cas ! Certaines d’entre elles sont dîtes « vertes » ou « propres » en raison de leur finalité : entretenir et préserver les écosystèmes naturels.
Définition et enjeux des technologies vertes
Ces dernières années, le mot « vert » a gagné une place considérable dans notre société, sur notre lieu de travail ou dans notre maison. Mais, si le terme de « technologies vertes » est encore assez méconnu, ces dernières sont pourtant présentes tout autour de nous. Leur objectif premier est simple : réduire les effets préjudiciables de l’activité humaine sur l’environnement. La clé est de « produire plus avec moins ».
Les technologies vertes les plus souvent rencontrées sont le recyclage des déchets, le traitement des eaux usées, les énergies renouvelables… De nombreux chercheurs et scientifiques ce sont également penchés sur la question pour mettre au point des technologies vertes dont le but est, si ce n’est stopper les actions dévastatrices de l’homme, tenter de les prévenir voire de les réduire. C’est par exemple le cas des inventions suivantes :
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Le béton écologique : ce béton écologique ne contient pas de composés azotés nocifs, comme l’oxyde d’azote. Si la Hollande a déjà pu le tester, elle s’est vite heurtée à un problème de coût, bien qu’il soit très efficace. S’il contient également du dioxyde de titane, comme d’autres béton, il en a besoin en plus grande quantité ce qui le rend plus cher ;
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Le nettoyage des océans : si les plastiques sont très utiles dans notre vie quotidienne, ils sont également très polluants lorsqu’ils se retrouvent dans l’environnement. En plus de mettre des centaines d’années à disparaître, ils sont responsables de la mort de milliers d’animaux marins. Certaines sociétés ont alors mis au point des machines de traitement des plastiques. L’OMPE soutient également depuis de nombreuses années la mise en place de barges géantes anti-plastiques ;
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Une multitude d’autres technologies vertes ou propres voient le jour, aussi bien dans les domaines du bâtiment, de l’industrie que des transports, à divers stades : fabrication, économie d’énergie, investissement, recherche…
Mais faîtes tout de même attention car le terme « vert » est devenu très à la mode et constitue aussi une excellente publicité pour attirer les consommateurs qui croient protéger l’environnement… Alors comment savoir si ce que vous achetez est vert ou non ? Une des clés pour être sûr que votre produit répond aux exigences d’une technologie dîtes respectueuse de l’environnement est de prendre en compte quelques unes des caractéristiques suivantes :
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Faible consommation d’énergie : les nouveaux appareils consomment normalement moins d’électricité. Ceci est particulièrement important dans les pays où l’électricité est produite dans des centrales de charbon ;
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Utilisation réduite d’éléments toxiques : ce qui est la base et la moindre des choses lorsque l’on parle d’un produit vert… Évitez donc au maximum les produits contenant du plomb, du mercure, du cadmium et du baryum, très nocifs pour l’environnement.